Placement assurance vie : quels sont les éléments à connaitre avant de se lancer ?

L’assurance vie est un produit d’épargne. Il est considéré comme le placement préféré des Français avec 45% des ménages ayant souscrit au moins un contrat. Un succès qui s’explique par sa souplesse, sa disponibilité et la fiscalité avantageuse qui l’accompagne. Que ce soit en cas de décès ou de rachat, la fiscalité de l’assurance vie est toujours favorable. C’est un placement adapté pour le long terme et il est recommandé de s’y prendre le plus tôt possible pour préparer sa retraite. Si vous hésitez à vous lancer, voici quelques points qui devraient vous éclairer sur la question. 

Les objectifs de l’assurance vie

L’assurance vie est un actif dit hors succession qui s’adapte à toutes les étapes de la vie du souscripteur. Il s’agit d’une solution qui présente de nombreux avantages en ce qui concerne la transmission. Il faut noter que les bénéficiaires de l’assurance vie profitent généralement d’un abattement individuel de 152 000 euros. Une somme qui est obtenue grâce au calcul des intérêts composés qui permettent de fructifier le capital placé.  Retenez que ce placement dispose également d’autres atouts non négligeables.

En effet, c’est un placement qui rémunère bien l’épargne et le fonds en euros sécurisé qui est spécifique à l’assurance vie, est hautement compétitif. En effet, ce support a un taux de rémunération de 2%, alors que celui des autres produits de placement se situe entre 0,5% et 1%. Pour plus de détails, vous en saurez plus dans cet article qui fournit toutes les informations concernant l’assurance vie. 

Lors de la signature du contrat, le souscripteur désigne librement ses bénéficiaires qui ne sont pas toujours les héritiers. Ce placement permet aussi au souscripteur de se constituer un captal à investir (bourse, immobilier, obligations, etc.) à travers les supports en unité de compte. Il est important de souligner que la fiscalité est également nulle sur les petits retraits. 

L’assurance vie pour qui ?

L’assurance vie est un produit de placement qui est accessible à tous. Il s’adresse principalement à toute personne désireuse de faire fructifier son capital. L’assurance vie peut également servir de garantie pour un investissement immobilier. Elle permet aussi au souscripteur de transmettre son patrimoine à ses proches à travers la clause bénéficiaire. Ce qui permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse sur les droits de succession. Par ailleurs, si vous souhaitez avoir des revenus complémentaires à la pension de retraite, l’assurance est le produit tout indiqué.

En cas de décès du souscripteur, l’assurance vie permet de mettre les proches à l‘abri du besoin. Ainsi donc, ce produit de placement ne s’adresse pas uniquement aux clients patrimoniaux des grandes banques privées. Tout le monde peut souscrire à ce contrat pour tirer profit sur le long terme. Vous pourrez en savoir plus à ce sujet en lisant le livre épargnant 3.0.  Des informations sont également disponibles sur le blog d’Edouard Petit

À quel moment l’épargne investie devient liquide ?

Le contrat d’assurance est un placement qui reste disponible durant toute la période du contrat. Sa liquidité ne tient pas compte de son ancienneté. À tout moment, il est possible de récupérer la somme investie en faisant tout simplement la demande. Dans ce cas, un assureur comme linxea avenir dispose d’un délai de deux mois pour régler le montant demandé. 

Toutefois, certaines personnes confondent avec la maturité fiscale du placement qui est de 8 ans. Passé ce délai, la fiscalité sur l’assurance vie en cas de retrait est encore plus souple. Il est possible d’obtenir un abattement annuel sur les gains de 4600 euros. L’abattement est de 9 200 euros pour un contrat commun de couple.

Assurance

Les supports d’investissement disponibles 

Le support en euros classique représente environ les 80 % de l’assurance vie. Il présente de nombreux atouts (effet cliquet, liquidité quotidienne, garantie en capital). Avec ce support, le capital est disponible à tout moment. Il est également majoré des intérêts annuels de placement : dividendes des actions, coupons des obligations, plus-value des placements. Par ailleurs, la valeur du placement sera toujours en hausse, car les intérêts versés restent définitivement acquis.

Il existe également des fonds en euros immobiliers dont les garanties sont les mêmes que celles des fonds en euros classiques. Ces fonds sont investis dans l’immobilier ou l’obligataire. Ce support est un excellent moyen pour dynamiser l’assurance vie sans courir de risques. Les supports en unité de compte sont des solutions sur mesure qui concernent tous les profils. Ils permettent d’investir sur des supports risqués comme les OPCVM. Il est également possible d’investir sur des supports plus sécurisés comme les fonds monétaires ou les fonds immobiliers.

Toutefois, ils ne procurent pas de garantie et le capital peut tout aussi bien se déprécier ou s’apprécier avec les plus-values réalisées. Il existe également les fonds en euros croissance qui sont entre les fonds en euros et les unités de compte. Ils offrent plus de rendement que les fonds en euros classiques et permettent de maintenir la garantie du capital.

Les frais appliqués

Le contrat d’assurance vie comprend trois types de frais. Les frais principaux qui sont remarquables sont ceux qui sont liés à l’ouverture du contrat et ceux liés à chaque versement. Le taux est de 4 à 5 % avec une petite marge de négociation. Celle-ci dépend du montant du placement. Le souscripteur supporte également les frais de gestion annuels qui varient de 0,35 à 1% pour les fonds en euros classiques.

Ces frais peuvent être plus élevés avec un contrat multisupport. Par ailleurs, des frais sont applicables dans l’arbitrage entre deux supports. Il s’agit d’un montant forfaitaire dont le montant dépasse rarement les 100 euros. Il peut aussi s’agir d’un taux proportionnel. Il existe également des frais à analyser tels que les frais de gestion financière déléguée ou ceux propres aux gestionnaires des unités de compte. 

Pour ce qui est du rachat du capital ou de son retrait, des frais sont rarement applicables. Il en est de même pour la clôture du contrat qui se fait sans frais. Toutefois, le rachat ou la clôture peuvent être soumis à la fiscalité. Cependant, il faut retenir que la partie du capital objet de retrait échappe à l’assiette taxable. Seule la partie qui correspond aux intérêts sera imposée.